Découvrez comment protéger vos écrits en marketing d’affiliation contre le plagiat grâce à des stratégies proactives, l’enregistrement DMCA, des outils de surveillance de contenu et une sécurité renforcée du site web.
Le marketing d’affiliation n’existerait pas sans contenu de qualité. À chaque fois que vous lancez un site pour la vente ou choisissez une source de trafic, vous pensez aux ressources de contenu et évaluez leur pertinence pour votre stratégie marketing, n’est-ce pas ? Mais chaque fois que vous élaborez une stratégie de contenu pour l’affiliation et passez des heures à créer vos textes, vous risquez de devenir la cible de plagiaires. Ils estiment qu’il est normal de copier vos écrits et de les réutiliser ailleurs, sans attribution. Ça fait mal. On a l’impression de se faire voler son identité. Et comprendre que vous ne pouvez rien y faire est encore plus douloureux : une fois publiés, vos textes sont sur le web et n’importe qui peut les copier.
Mais le problème n°1, c’est que Google déteste les duplications. Dès que vos écrits d’affiliation sont considérés comme du contenu dupliqué, les sanctions tombent : vos sites sont bannis, tous vos efforts marketing sont anéantis, les budgets perdus…
Pas très motivant, hein ? Ce que vous pouvez faire pour protéger vos écrits d’affiliation du plagiat, c’est les sécuriser ainsi que votre site web à l’avance. Voici comment :
Les dépenses mondiales en matériel, logiciels et services liés à la sécurité devraient atteindre 91,4 milliards de dollars en 2018, soit une augmentation de 10,2 % par rapport à 2017. Ce rythme de croissance devrait se poursuivre dans les prochaines années, les entreprises investissant massivement dans des solutions de sécurité pour faire face à une grande variété de menaces et d’exigences.
extrait du guide de l’International Data Corporation.
Les prévisions de Gartner diffèrent quelque peu : ils estiment que les entreprises dépenseront 124 milliards de dollars en sécurité d’ici 2020.
Dans tous les cas, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec la montée du plagiat en ligne, les webmasters sont prêts à payer pour la sécurité, car leur activité en dépend fortement. Hackers, concurrents malhonnêtes, virus, criminels souhaitant voler ou détruire vos données professionnelles et personnelles — ils représentent tous une menace majeure pour les sites d’affiliation, notamment ceux sous WordPress : cette plateforme est considérée comme la plus vulnérable aux attaques malveillantes.
Pour protéger votre site d’affiliation des piratages, suivez ces conseils :
Avant tout, il peut être judicieux de créer un réseau séparé pour les paiements d’affiliation. Accordez l’accès à 1 ou 2 employés seulement afin de mieux contrôler l’accès à vos données sensibles. En effet, les cybercriminels piratent souvent les ordinateurs de vos collaborateurs via email et accèdent ainsi à l’ensemble de votre réseau professionnel. Réduisez les risques en séparant les opérations de paiement.
De plus, sécurisez votre Wi-Fi : changez les paramètres par défaut de votre routeur et utilisez un service VPN ou la navigation anonyme lorsque vous accédez au Wi-Fi dans des lieux publics. Ainsi, vous masquerez tous les mots de passe et limiterez les risques de piratage. Pour protéger les informations personnelles et bancaires de vos clients, pensez aux meilleurs logiciels de chiffrement. Conçus pour garantir la confidentialité des données, ils les sécuriseront lors des transactions sur votre site.
Si vous travaillez avec des petites équipes d’affiliation, privilégiez les services cloud : choisissez celui qui correspond le mieux à vos besoins, et laissez leurs spécialistes gérer votre sécurité en ligne.
Et surtout. Développez une culture de la vigilance parmi vos collaborateurs. Demandez à vos informaticiens d’installer correctement tous les dispositifs et accordez à chaque employé uniquement l’accès au contenu dont il a besoin pour travailler : sachant qu’environ 60 % des failles de sécurité proviennent de l’intérieur de l’entreprise, faites tout votre possible pour prévenir cela.
Au final, pour lutter contre le plagiat, la première étape est de restreindre l’accès à votre contenu. Mais voilà le hic. Ce conseil ne fonctionne pas pour les écrits d’affiliation : vous les créez pour toucher une audience large, donc vous devez les rendre publics, n’est-ce pas ? La moindre chose à faire :
Connaissez-vous la DMCA ? La Digital Millennium Copyright Act criminalise toute tentative d’utilisation de contenu en ligne comme étant le vôtre. Selon cette loi, toute œuvre publiée est protégée par le droit d’auteur, même sans symbole de copyright. Si vous souhaitez lancer un blog ou un site pour participer à des programmes d’affiliation , il est conseillé de les enregistrer auprès de la DMCA. Ils vous fournissent un badge à afficher, dissuadant ainsi les hackers potentiels.
Google, YouTube, Twitter, Flickr, des hébergeurs comme Bluehost, et de nombreux autres prestataires bénéficient des clauses de la DMCA qui leur accordent un “port d’attache sûr” contre les poursuites pour infraction au droit d’auteur, tant qu’ils respectent certaines directives.
Joseph Gildred, analyste informatique chez Cloudwards.net
Donc, si vous constatez qu’on a volé et publié votre travail, envoyez une notification DMCA exigeant son retrait, car il s’agit d’une violation du droit d’auteur. Comme vous le comprenez, le droit d’auteur vous donne la propriété légale sur vos œuvres. Mais en tant que titulaire, vous êtes également responsable de tout manquement. D’où la nécessité de surveiller l’utilisation faite de vos écrits d’affiliation pour éviter les duplications et les pénalités de Google.
Que faire d’autre pour protéger vos écrits ?
Et maintenant, passons à la partie la plus intéressante.
Face à l’essor du plagiat, de nombreux outils ont été développés pour surveiller le contenu en ligne et vérifier si quelqu’un l’utilise illicitement. Certains outils (PlagiarismCheck.org, Skribble, WriteCheck) permettent de vérifier si vos textes présentent des duplications et de s’assurer que vous ne reprenez pas, par inadvertance, des contenus déjà publiés, tandis que d’autres (Copyscape, TinEye, Myows) servent à savoir si, et où, un tiers a utilisé votre texte ou vos visuels.
Choisissez l’outil qui correspond le mieux à vos besoins — et utilisez-le régulièrement pour surveiller vos contenus. Mais n’oubliez pas Google. Sa base de données de sites est votre meilleure alliée pour traquer les plagiaires.
Comment utiliser Google pour détecter le plagiat :
Astuce : N’effectuez pas vos recherches par titre. Les plagiaires le changent souvent pour masquer leur forfait. En utilisant la méthode ci-dessus, vous pourriez voir un message spécifique dans les résultats Google.
Cela signifie qu’il existe d’autres pages avec un contenu identique, il vaut donc la peine de les vérifier aussi. Cliquez sur ce lien et recommencez la recherche. Pour aller plus vite et obtenir plus de résultats, essayez des outils comme Copyscape, Plagium, et Google Alerts . Avec Copyscape, il suffit de renseigner l’URL de la page à vérifier — et l’outil indique s’il existe des duplications en ligne. C’est abordable (5 centimes par recherche), mais il existe une version gratuite limitée à 10 résultats par recherche.
Pour Plagium, il suffit de copier et coller le texte à vérifier. Vous obtenez alors des résultats illimités (si duplications il y a) gratuitement. Contrairement à Copyscape qui utilise Google, Plagium s’appuie sur Yahoo! Ainsi, en utilisant les deux, vous aurez des résultats différents.
Conseil de l’éditeur : Pensez aussi au Plagiarism Checker de SmallSEOTools , notre alternative préférée. Gratuit et facile d’utilisation.
Si vous détectez une copie de vos écrits affiliés sur un site tiers, ne vous précipitez pas pour menacer ou vous énerver. Restez calme et contactez-les en rappelant que vous détenez les droits d’auteur.
La meilleure option est de les contacter directement, d’expliquer la situation et de demander le retrait du contenu volé de leur site. La plupart des webmasters craignent les sanctions de Google pour contenu dupliqué, donc en général ils le retirent dès qu’ils comprennent que vous êtes au courant. Parfois, il faudra prouver votre paternité. Dans ce cas, tous vos brouillons, captures d’écran, et documents sur le processus de création seront précieux. Si vous ne trouvez pas de contact direct sur leur site, utilisez Whois .
Vous y trouverez leur nom légal, leur téléphone, et leur hébergeur. Donc, s’ils ignorent vos emails ou refusent de retirer les contenus, contactez l’hébergeur pour exposer la situation. Généralement, les hébergeurs sont prêts à radier ces utilisateurs malhonnêtes de leur clientèle. Si la discussion “en face à face” échoue, l’étape suivante consiste à leur envoyer une lettre d’injonction (“Cease and Desist”). Il s’agit d’une mise en demeure formelle de cesser la copie de vos contenus affiliés . Veillez à y inclure :
Il arrive qu’il n’y ait aucun humain à contacter, ou qu’ils ne souhaitent pas collaborer : avec des centaines de blogs spam et des identités fictives, ils risquent fort de vous ignorer. Dans ce cas, envisagez de déposer une plainte pour violation de droits d’auteur . Si vous prouvez que vous êtes le titulaire des droits, Google peut retirer le contenu incriminé du site et bannir les fraudeurs.
Pour protéger vos écrits, veillez à ne pas plagier vous-même le contenu d’autrui. Même sans le vouloir, il est facile d’enfreindre les droits d’auteur d’autres personnes.
Il arrive souvent qu’un auteur “vole” du contenu sans le savoir : il peut mal citer une idée ou des mots utilisés, ou simplement réécrire ses propres textes déjà publiés, se retrouvant alors dans l’auto-plagiat. C’est pourquoi faire appel à des auteurs externes pour vos contenus affiliés est parfois justifié : cela permet d’éviter le plagiat involontaire.
selon Mike Hanski, marketer digital chez Bid4Papers
Vous savez que proposer du contenu complet et pertinent pour améliorer le référencement, obtenir des backlinks et des ventes fait partie des meilleures stratégies pour un affiliate crowd marketing réussi. Cela renforce la fidélité et la confiance envers votre marque, tout en générant du trafic et des prospects. L’auto-plagiat ou le plagiat involontaire dans vos contenus affiliés est donc à proscrire absolument. Relisez vos textes avant publication. Pour éviter les duplications dans vos propres contenus, respectez ces principes :
Un contenu remarquable, complet et original est indispensable à tout site d’affiliation. Il capte l’attention, génère du trafic organique, attire des backlinks et des prospects. En d’autres termes, le succès de votre campagne marketing en dépend largement.
Le problème, c’est que le meilleur contenu attire les acteurs peu scrupuleux du marché. Ils le volent, le republient sur leurs sites, l’utilisent pour des stratégies SEO douteuses… Tout cela nuit à votre réputation et vous oblige à revoir vos projets et à modifier votre logiciel de marketing d’affiliation …
Pour gagner du temps et de l’énergie, prévenez le plagiat de vos écrits affiliés. Protégez votre entreprise et votre site en amont, enregistrez vos textes, surveillez-les régulièrement, et assurez-vous de ne pas violer vous-même les droits d’auteur.
Le plagiat peut nuire au référencement de votre site, endommager votre réputation et entraîner une perte de revenus. Protéger vos écrits d'affiliation garantit que votre contenu reste unique, maintient l'efficacité de votre marketing, et évite les pénalités des moteurs de recherche comme Google.
Utilisez un hébergement axé sur la sécurité, maintenez les logiciels à jour, enregistrez votre contenu auprès de la DMCA, utilisez des outils de surveillance comme Copyscape et Plagium, ajoutez des mentions de droits d’auteur ou des filigranes, et sensibilisez votre équipe aux bonnes pratiques de sécurité.
Utilisez régulièrement des outils de détection de plagiat tels que Copyscape, Plagium ou Google Alerts. Cherchez dans Google des phrases improbables de votre contenu et vérifiez les duplications sur le web.
Contactez directement le propriétaire du site ou le plagiaire pour demander le retrait du contenu. Si vous n’obtenez pas de réponse, envoyez une notification DMCA, contactez leur hébergeur ou déposez une plainte pour droits d’auteur auprès de Google.
Citez toujours vos sources lors d’une citation, évitez de copier ou de mal reformuler le travail d’autrui, et vérifiez vos écrits avec des outils de détection de plagiat avant publication.
Lesley Vos est une rédactrice web chevronnée et une stratège de contenu. Contribuant à des publications sur le marketing digital, la rédaction et le développement professionnel, elle aide ses pairs à développer la confiance et les compétences nécessaires pour créer et promouvoir de meilleurs articles.
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